LA SANTE avec les PLANTES – Phytotherapie ancéstrale

« Lors d’un traitement par les plantes, le résultat dépend toujours et dans large mesure de la manière dont on s’en sert »

EN USAGE INTERNE 

Les plantes médicinales sous forme de tisane, poudre ou plante broyée restent le mode d’utilisation le plus douxCe qui ne veux pas dire sans danger.

Les teintures-mères, maçérats glycerinés ou élixirs complexes qui ont également un maximum d’efficacité répondent à des normes de préparation que seuls des personnes suffisamment formées telles qu’un pharmacien, un chimiste, un droguiste, un herboriste ou une personne suffisamment instruite peuvent préparer en partant des plantes.

En cas de doute, mieux vaut toujours d’abstenir et demander conseil!

Par contre, même le profane peut très bien préparer lui-même thé et tisanes, etc. en respectant toutefois les doses prescrites.

L’efficacité de nombreuses plantes, si l’on se réfère aux nombreux ouvrages (anciens et nouveaux) sérieux en la matière, est aujourd’hui scientifiquement reconnue. Le domaine de la recherche phytothérapie est en constant développement, et les publications parfois (trop) nombreuses, parfois insuffisantes, se perdent dans la foule d’informations sur les techniques de médecines alternatives fournies au public.

Il convient toutefois absolument d’éviter en automédication l’utilisation de plantes à effets toxiques, ou toutes celles dont on n’est pas sûr. Leur emploi reste spécifiquement du ressort d’un spécialiste ou praticien agréé. Confondre est facile, ou trop vite arrivé.

Il arrive aussi que l’on accorde aux plantes des vertus qu’elles n’ont pas. A titre d’exemple, la guérison de la tuberculose, des maladies vénériennes ou de certaines affections ne saurait être obtenue grâce aux seules plantes médicinales. Les plantes peuvent parfaitement soutenir un traitement, ou aider à maîtriser l’affection. Mais il ne faut pas en attendre l’impossible. Toutefois, lors d’affections mineures ou chroniques telles que la grippe, les affections virales, les inflammations des muqueuses, l’arthrose, l’arthrite, les troubles circulatoires, les affections de la peau, les brûlures, les égratignures, l’hypertension, l’emploi des plantes médicinales pourra être le plus précieux des soutiens.

Il est par exemple aujourd’hui reconnu qu’une bonne cure de plantes dépuratives au printemps et une cure de prévention contre les refroidissements à l’automne (par exemple avec échinacea angustifolia, lapacho (tecoma heptaphylla) et shi-ta-ké par ex.), associée à une alimentation saine durant l’année, ne peut que renforcer l’organisme et lui évite ainsi de s’affaiblir.

La phytothérapie s’inscrit également dans la lignée de l’oligo-thérapie. Ces deux thérapies se complètent même à merveille dans de nombreux cas.

Aujourd’hui, parmi 500’000 végétaux présents sur la terre, quelques 5000 plantes ont été ou sont encore l’objet d’études. Parmi celle-ci, quelques 200 plantes pourraient être déjà considérées comme indispensables…

Méthodes douces par les plantes

Les méthodes thérapeutiques par les plantes ont jusqu’à aujourd’hui donné de stupéfiants résultats. Leur efficacité est souvent scientifiquement reconnue, mais les domaines inexplorés sont encore nombreux. La nature recèle un potentiel thérapeutique et cosmétique immense, qu’ il faut avant tout connaître utiliser à bon escient.

« Des plantes. Il faut en user régulièrement, mais pas en abuser. Il faut en user souvent, mais en respectant les doses ou les traitements prescrits. »

En cas de doute, mieux vaut toujours d’abstenir et demander conseil!

Phyto-complexes et élixirs aux plantes- NOTES complémentaires
Les élixirs ou boissons à base d’extraits alcooliques sont utilisés depuis des siècles pour leurs vertus médicinales, “santé et beauté”.

Aujourd’hui, leur intérêt se trouve encore renforcé par le fait que même l’industrie phamaco-chimique comme la législation d’ailleurs, via la Pharmacopea Helvetica, reconnait et établit une liste de plantes qui fournissent des substances naturelles ou des principes actifs utilisées en médecine et/ou souvent utilisée pour la préparation de tisanes médicinales, en leur reconnaissant un caractère “phyto-médicinal”.

Définition:

“Phytomedicines are medicinal products containing as active ingredients only plants, part of plants or plan materials (juices, gums, fatty oils, essential oils,…) or combinations thereof, whether in the crude or processed state”
Prise de position de l’ESCOP, 1990.

European Scientific Cooperation for Phytotherapists

Afin d’éviter les abus et prévenir toute tromperie, la législation interdit toutefois à l’étiquetage, de conclure à un effet thérapeutique, préventif ou curatif des tisanes, élixirs, herbes médicinales , épices, ou des cosmétiques en général. D’un autre côté, il est aujourd’hui scientifiquement reconnu que l’emploi d’un certains nombres de plantes médicinales agissent sur l’organisme.

Citons entre autre,
“Arthritisme et rhumathisme, par ex. harpagophytum, ribes nigrum,..
“Foie et digestion”, par ex. bardane, artichaud, boldo,…
“Toux et respiration”, par ex mauve, tussilage, lichen d’Islande,…
“Troubles circulatoires, par ex, marronnier d’Inde, vigne rouge,…
“Troubles coeur”, par ex. aubépine,…
“Refroidissements, hiver”, par ex. echinacéa pourpre, shi-ta-ké, …
“Nervosité, insomnie, par ex mélisse, valériane, tilleul
“Inflammations, douleurs”, par. ex. prêle, reine-des-prés,…
“Dépression, …, par .ex. millepertuis,…
“Déminéralisation, mémoire, par ex. gingko biloba, prêle, …

Les extraits hydro-alcooliques, alcooliques, les macérats glycérinés, ou extrait alcoolo-glycérinés correspondent ainsi a un “concentrés de tisanes”, et sont à diluer avant utilisation. On verse ainsi dans un verre d’eau ou un jus de fruit, quelques gouttes d’extraits de plantes simples ou en mélange (usage: 10-50 gouttes selon les préparations), Une large gamme d’élixir existe, presque autant qu’il existe de plantes à infusion…D’une utilisation facile, les extraits de plantes constituent d’efficaces compléments alimentaires, pour regagner un peu d’énergie ou se rafraichir en profitant des vertus médicinales offertes par Dame Nature…

Destiné à un usage interne (phytocomplexes ou extraits, tisanes, épices) ou externes (phytocosmétiques), l’Espace Edelweiss a aujourd’hui porté son choix sur les plantes dénuées de toxicité et dont l’efficacité est aujourd’hui reconnue par de nombreux spécialistes du domaine de la phytothérapie.

Citons entre autre Dr.Vogel, Prof, Hofstettman, M.Roux, M.Treben, Prof. M Tétau, Prof.Beljanski, Prof. Shultes,Dr Choffat, Prof. Jurassunas,Dr Valnet, et bien d’autres 

Présentations succintes de produits et méthodes de fabrication

Présentations succintes de produits et méthodes de fabrication

  • Brandy
  • Huiles essentielles
  • teintures mères
  • macérats glycérinés
  • vins
  • sirops
  • conserves à l’alcool .

Définitions

  • Helmonthérapie
  • Spagyrie.

    Helmonthérapie

    C’est la phyhothérapie d’usage interne ou externe dont les produits utilisés sont des teintures de plantes (macérats de plantes fraiches ou sèches dans un alcool, dites teintures-mère)

    C’est une méthode thérapeutique naturelle reconnue efficace à base végétale pure, portant le nom du médecin et alchimiste qui l’a mise au point.

    Le Dr Van Helmont (1557-1644), né en Belgique, à qui l’on doit entre autre la découverte du gaz carbonique et des sucs gastriques, a largement appliqué à son époque la méthode des teintures de plantes à sa propre clientèle. (voir teintures-mères). Cette méthode thérapeuthique a fait ses preuves depuis fort longtemps et donne de stupéfiants résultats.


    Teintures ou teintures-mères:remèdes soigneusement préparés par macération de plantes fraîches ou sèches dans de l’alcool (63 oC). Les teintures sont utilisées en usage interne et externe. Consulter pour chaque plante les prescriptions d’applications. (25 gouttes DIN 18 = env. 0.5 g. de liquide alcoolique). Equivalences: teintures-mères, extraits alcooliques.

    Macérats glycérinés: préparations d’usage interne à base de glycérine et d’alcool, afin d’améliorer l’extraction de certains principes actifs. A utiliser comme les teintures.

    Vins: on prépare des vins médicinaux en faisant macérer certaines écorces, feuilles, plantes ou fruits dans du vin de bonne qualité, plutôt rouge que blanc, dans du brandy (distillation du vin) ou du porto.

    Vinaigres: obtenus par macération de plantes fraîches dans un vinaigre de pomme, généralement. Uniquement pour usage externe.

    Huiles essentielles: produits concentrés de végétaux renfermant de nombreuses essences. Généralement obtenus par distillation ou extraction. Applications thérapeutique et aromatisante. Utilisées parfois en usage interne (attention !!! 1-5 gouttes), généralement en usage externe (1-10 gouttes) ou comme parfum d’ambiance.

    Sirops: préparations d’usage interne que l’on obtient en faisant cuire une macération ou une infusion, à laquelle on rajoute du sucre, du miel et parfois un aromatisant.

    Préparations spagyriques: la Spagyrie est l’ancien nom de l’alchimie. Et c’est le suisse Paracelse (alchimiste-médecin, 1493-1541) qui le premier, introduisit la médecine spagyrique. Présentées comme les teintures, mais à base de brandy, la technique consiste à extraire les composantes de la matière d’origine végétale, minérale ou animale, pour les purifier séparément, puis en rassembler les résultats afin d’en unir harmonieusement les principes subtils. Utilisation en gouttes ( 3-20 gouttes selon préparations).


    La gemmothérapie
     est la phytothérapie d’usage interne dont les produits utilisés sont des macérats glycérinés de plantes. Le principe d’application identique aux teintures

    La Spagyrie La Spagyrie est l’ancien nom de l’alchimie. Et c’est le suisse Paracelse (alchimiste-médecin, 1493-1541) qui le premier, introduisit la médecine spagyrique. Présentées comme les teintures, mais à base de brandy, la technique consiste à extraire les composantes de la matière d’origine végétale, minérale ou animale, pour les purifier séparément, puis en rassembler les résultats afin d’en unir harmonieusement les principes subtils. Utilisation en gouttes ( 3-20 gouttes selon préparations).

    Propriétés des plantes médicinales

    par ordre alphabétique des propriétés.

    Adjuvants Qui renforcent l’action des substances plus actives
    Adoucissants Voir émollient
    Amers Stimulants de l’appétit et de la digestion. Souvent toniques généraux
    Analgésiques Calment la douleur . Cammomille, morelle noire, millepertuis…
    Anaphrodisiaques Atténuent les désirs sexuels . Anémone pulsatille…
    Anti-anémique Luttent contre l’anémie, rééquilibrant de la formule sanguine,
    reconstituant des forces. Carotte, gentiane.
    Anti-cystalgiques Aténuent ou suppriment les douleurs de la vessie.
    bruyère, busserolle
    Antidiabétiques Voir hypoglycémiants
    Antidiarrhéiques Régularisent le flux intestinal. Emploi spécifique selon
    inflammation ou infection virale.
    Antiecchymotiques Résolvent les ecchymoses, avec action analgésique ou cicatrisante.arnica, hysope, millepertuis…
    Antihémorragiques Voir hémostatiques
    Anti-inflammatoire Combattent les processus inflammatoires liés à une infection
    Anti-laiteux Qui tarissent la secrétion lactée. Menthe, cerfeuil
    Anti-névralgiques Qui calment les névralgies, maux de têtes, maux de dents, girofle …
    Anti-rhumatismaux Remèdes des douleurs rhumatismales et de leurs causes
    Antiscorbutiques Combattent le scorbut, la carence en vitamine C. Raifort, Cochléria
    Antiseptique Détruisent les microbes pathogènes. Ail, lavande, echinacée, lapacho, millepertuis.
    Antispasmodique Calme les spasmes et les convulsions. Aubépine, Cataire…
    Apéritifs Ouvrent l’appétit, facilitent la digestion. Angélique, chicorée,…
    Aphrodisiaques Acroissent ou rétablissent les désirs sexuels, Berce, sariette, gingembre
    Astringents Toniques et astringents. Resserent les tissus et les muqueuses et
    peuvent ainsi modérer les sécrétions, tarir les écoulements
    pathologiques, hater la cicatrisation des plaies. Plantes à tanins, souvent
    antidiarrhéiques, hémostatiques, antiseptiques. Millepertuis, myrtille
    Béchiques Calment la toux, adoucissent les muqueuses bronchiques et facilitent
    l’expectoration. Tussilage, Bouillon-blanc, mauve, gaillet…
    Calmants Sédatifs
    Cardiotoniques Tonifient le coeur, régularisent son rythme. Aubépine, marrube
    Carminatifs Favorisent l’expulsion des gaz, aérophagie et ballonnements nerveux Anis vert, fenouil…
    Cholagogues Facilitent l’écoulement de la bile, et au sens large, les fonctions
    hépatiques. Chélidoine, pissenlit…
    Cholérétiques Qui accroissent la sécrétion biliaire. Artichaut, Romarin…
    Cicatrisants Contribuent à la cicatrisation des plaies. Alliaire, Consoude,
    millepertuis, plantain…
    Désinfectants Voir aussi antiseptiques
    Détersifs Assainissent les plaies anciennes et les ulcères. Alliaire, Choux,
    millepertuis…
    Diurétiques Plantes qui, au sens large, accroissent le volume des urines…: Chiendent, Pariétaire…
    Chloruriques : Ache…
    Azoturiques (élimination de l’urée): Cassis…
    Uriques : abaissent le taux d’acide urique : Coqueret, Vergerette, cassis, griife du diable…
    Drastiques Purgatifs violents : Bryone…
    Emétiques Vomitifs
    Emmenagogues Provoquent ou régularisent les règles. Armoise, souci, millepertuis…
    Emmolients Exercent une saction adoucissante, calment les inflammations,
    relachent les tissus : Mauve, bouillon-Blanc, millepertuis…
    Expectorants Facilitent l’expulsion des secrétions bronchiques en excès. Hysope,
    marrube, echinacée…
    Fébrifuges Font baisser la fièvre : Benoite, chardon béni…
    Galactogènes Accroissent la secrétion lactée : Anis vert, fenouil…
    Hémostatiques Qui combattent les hémorragies, Bourse à Pasteur, ortie, millepertuis…
    Hypertenseurs Elèvent la tensions artérielle : Chardon-marie, genêt…
    Hypoglycémiants Remèdes du diabète : Bardanne, noyer, lampsanne, myrtille…
    Hypotenseurs Abaissent la tension artérielle: Ail, Aubépine …
    Laxatifs Purgatifs doux : Mauve, polypode…
    Parasiticides Détruisent les parasites: Absinthe, lapacho, échinacée…
    Purgatifs Remèdes de la constipation, plus énergiques que les laxatifs: Bryone
    Résolutifs Remèdes externes contre les engorgements, oedèmes: Cerfeuil, Oignon
    Rubéfiants Aplliqués sur la peau, provoquent rougeur et sensation de chaleur: Ail,
    moutarde…
    Sédatifs Calmants des troubles du système nerveux: Aubépine, ballote,
    millepertuis, cyprès…
    Stimulants Excitants des fonctions organiques et/ou psychiques: Angélique
    Stomachiques Stimulants de l‘estomac: Camomille, ményanthe…
    Sudorifiques Accroissent la sudation: Bardane, bourrache…
    Toniques Reconstituent le potentiel énergétique de certains organes: Sauge,
    Petite centaurée…
    Topiques Emploi externe
    Vaso-constricteur resserent les vaisseaux sanguins
    Vaso-dilatateurs Accroissent le calibre des vaisseaux sanguins, hypotenseurs: Ail,
    aubépine….
    Vermifuges Détruisent ou chassent les vers intestinaux. Oxyures : Santoline, Tanaisie ; Taenia : Graine de citrouille
    Vomitifs Provoqient des vomissement: Bryone, violette, thym (avec alcool)…
    Vulnéraires Médicaments de plaies et des ulcères. Consoude, souci, millepertuis..-

     

     

     

    Le métabolisme des végétaux produit avant tout des glucides et des protides (soit des sucres et des protéines végétales).

    Une fraction des glucides est transformée en composés divers, dont des lipides (graisses ou corps gras) qui représentent la part importante de cette transformation capitale pour le développement de la plante.

    Mais le métabolisme végétal fournit aussi une quantité de corps secondaires que l’homme utilise dans le domaine cosmétique ou thérapeutique.

    Il s’agit d’éléments tels que les hétérosides, les alcaloïdes, les huiles essentielles, les vitamines, les oligo-éléments, les antibiotiques, les saponines.

    Les hétérosides, glucosides, glucides complexes
    Ce sont des produits du métablolisme secondaire des plantes. Ce sont des composés formés par l’association d’un glucide et d’un corps appelé génine ou aglycone. Ce corps représente parfois un poison violent (muguet, digitale), car comme telles, ces génines seraient toxiques, et c’est pour les neutraliser que les glucides s’y associent en formant un hétéroside non toxique. Mais c’est aussi cet aglycone qui détermine l’action thérapeutique, généralement fébrifuge, sédative, désinfectante ou calmante.

    Exemple de génine et de leur aglycone
    Thioglucosides: ils renferment du soufre organiquement lié, accompagnés de myrosi-nase, une enzyme qui les décomposent en glucose et isothiocyanates ou sénévols.

    Hétérosides cyanogénétiques: composé cyanhidrique lié à un sucre, décomposé par l’action enzymatique (ex. salive) en acide cyanhydrique libre. (goût amande amère)
    Glucosides anthraquinoniques: formés de pigments cristallins associés à un sucre, action laxative.
    Cardioglucosides: formés de substances régulants l’action cardiaque. Selon leur structure chimique ou les divise en cardénolides ou en bufadiénols.
    Glucosides phénoliques: formés dun dérivé phénol associé à un sucre, présentant souvant un arôme caractéristique.
    Hétérosides coumarinique: formés d’un aglycone coumarine et d’un glucide.
    Hétérosides flavoniques: formés de quercetol et d’un glucide.
    Les alcaloïdes
    Ce sont des composés azotés dont la fonction est encore à ce jour mal élucidée. Il s’agit très probablement de déchets du métabolisme de la plante. Leur forme chimique est souvent très complexe et on les classe selon la composition en une vingtaine de groupes différents.

    Leur place dans la plante varie. On les trouve parfois dans l’écorce, parfois dans les tige, les racines, le fruit ou les fleurs. Les alcaloïdes agissent sur le corps à une dose infinitésimale et d’une façon très précise sur l’organisme. On recense aujourd’hui pas moins de mille alcaloïdes différents. Leur force rend souvent leur emploi délicat, le dosage doit être minutieux.

    Quelques types d’alcaloïdes courants:

    1. les alcaloïdes isoquinoléiques (morphine, codéine, papaverine)
    2. les alcaloïdes indoliques (ergotamine, ergotoxine)
    3. les alcaloïdes quinoléiques
    4. les alcaloïdes pyridiques ou pipéridiques (trigonelline du fenugrec, la conine de la cïgue, …)
    5. les alcaloïdes dérivés du tropane (atropine, scopolamine)
    6. les alcaloïdes stéroïdes (aconitine)
    7. les phénylalanines (capsaïcine du piment)
    Les tanins

    Composés phénoliques divers, très colorants. Il s’agit aussi du déchet du métabolisme de la plante. Les tanins ont leur application dans l’industrie du cuir, pour leur propriétés de rendre imputrescible et de précipiter les albumines. Il est utilisé en médecine pour ses propriétés anti-poison et astringentes.
    Proche des tanins, l’on trouve encore les pigments, flavonoïdes et d’autres colorants végétaux possédant des vertus médicinales.
    Les huiles essentielles et les terpènes
    sont également essentiels en médecine populaire. Très volatiles, ce sont elles qui créent les parfums. Leurs effets sont très divers. Les unes agissant sur le système nerveux central (anis, absinthe,…), d’autres stimulent la production de sucs, facilitent la digestion, etc..

    Les saponines
    sont aussi des glucosides, et donnent avec l’eau des solutions écumantes ou savonneuse. Les saponines deviennent mortelles par destruction des globules rouges (hémolyse). Cependant, comme la nature est si bien faite, elle ne sont que très peu absorbées par le tube digestif et ne sont pas vénéneuses par voie orale, et dans l’intestin, elles favorisent l’absorbtion d’autres substances (aliments, médicaments).
    Légèrement laxatifs, dépuratives, diurétique et expéctorantes.

    Les vitamines et sels minéraux
    Les sels et les oligo-éléments sont important et d’ailleurs nécessaire à notre organisme. Les plantes riches en silice ou en oligo-éléments (prêle, gingko, pulmonaire, …) fortifient les tissus, augmentent la résistance du corps à la défense
    Les glucoquinines (insulines végétales)

    Les mucilages végétaux
    que l’on rencontre dans certains végétaux à la propriété de gonfler en présence d’eau et de former des substances visqueuses. On leur reconnait un effet purgatif et agissent comme lubrifiant. D’autres part, les substances mucilagineuses empêchent les substances irritantes d’entrer en contact avec des surfaces malades. Les principales sources de mucilages végétaux sont le lichen, le tilleul, la mauve, le tussilage, le fenugrec, ..Les mucilages se transforment en sucre par cuisson

    Les phytohormones
    On retrouve également dans certaines plantes des hormones utiles à l’homme, et à la femme surtout…